Sur la poétique du temps

Le rêve est une image de l'ego à déconstruire.

Le rêve-mémoire nous donne toujours les profondes motivations des choses, telles qu'elles se manifestent instinctivement à nous et non telles que nous les spéculons.
 
Passage vers un monde où la folie se dresse contre la raison. Passage de mystère et de l'autre. Le corps amoureux rebelle transfuge dans l'ombre.





 
Le langage onirique est un cahier d'anagrammes construit sur des figures de styles aux élans asymétriques... Sous l'appellation de ces clés, l'instant créateur n'appartient qu'au monde intérieur.
 
Le temps est un monde. Le temps est une écoute intérieure, lenteur du devenir. Le temps du crépuscule, réponse aux nuits cache-dieu.
 
L’âme navigue entre la mort et la renaissance incarnée. Le temps n’existe pas sans âmes. La matière est esprit du temps quand elle est active.

Invisible temps. Squelette d'un univers à interrogation. Ligne démente de souvenirs consommés.
 
En dehors du temps, l'espace. 

Les prémisses du temps sont intérieures.
 
Le baiser fortuit a l'allégresse du temps.
 
Les mains, accroche tactile d'une envie de chercher.
 
Quelque chose de libéré, apte, qui est consenti dans un rêve.
 
Le génie de l'âme, c'est quand on se sent libre ! 

L'itinérance inhérente de l'être humain, réside dans sa force de création.

Mélodie sang des arbres vit dans l'air.

On découvre à partir des parfums qui dépassent.

La qualité de certaines musiques qui instabilise, répond à un appel inconscient.

Avant les yeux, l'image se dresse, quand tu arrêtes de penser, ton moteur réfléchit, la pensée traduit.







La vertu s'élève quand on y pense pas.
 
L'âme la plus chiante, c'est quand elle parle d'elle !

Le parfum qui affecte l'intellect naît de sentiments injustifiables.
 
Le choix d'une vie qui se dessine dès le plus jeune âge, se soumet à une introduction de jeu laissé en errance à l'étonnement.

Le désir attelle les formes. L'âme pointe.

L'atmosphère est comme une musique, impalpable, elle est un drone qui bourdonne à nos oreilles.

Le goût pour rien, j'y crois pas. Les bonnes intentions, elles cachent souvent des choses.
 
La richesse c'est la première chose débile qu'on ressent. Conception utopiste, quand le fric devient trop réel. La beauté associée à l'argent, c'est insupportable !

Carnet du sommeil, carte de rues de nuits furtives. Agrafer cette marche respirée.
 
Langage du cœur, organe souverain. Précieux monde qui se risque dans mon corps, tu flirtes avec mon esprit pour qu'il s'unisse et se donne. 

La beauté est un sentiment d'espoir. 

Le labyrinthe de l'âme c'est la pensée. Ressentir c'est pas penser !
 
L'aliment sexuel c'est la vie.

Le chant de la résurgence c'est quand on se tait !

La vie elle-même ne sait pas si elle a raison.
 
Nul ne va dans le silence sans questionner.
 
Le monde est une complainte. Marginalisé en recueillement.

Les propos subversifs, ils sont intéressants lorsqu'ils remettent sa pensée en question !
 
Le sommeil extatique mène à Dieu.
 
L'oisiveté est une branche de Dieu.
 
La spiritualité c'est quand on ressent Dieu, la spiritualité sans Dieu ça veut rien dire !
 
Le corps malade, c'est l'esprit qui le crée !

En nature les formes sont plus pleines, en esprit elles volent.





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