Le rêve est une image de l'ego à déconstruire.
Le rêve-mémoire réajuste l'édification de nos
expériences. Il nous donne toujours les profondes motivations des choses,
telles qu'elles se manifestent instinctivement à nous et non telles
que nous les spéculons.
C'est un passage vers un monde où la folie se dresse contre la raison. La nature, lieu de
mystère, permet la rencontre avec soi. Passage de mystère et de l'autre. Le corps amoureux rebelle transfuge dans l'ombre.
Le langage onirique est un cahier
d'anagrammes construit sur des figures de styles aux élans
asymétriques... Sous l'appellation de ces clés, l'instant
créateur n'appartient qu'au monde intérieur.
Le temps est un monde. Le temps est une écoute intérieure, lenteur du devenir. Le temps du crépuscule, réponse aux nuits cache-dieu.
L’âme navigue entre la mort et la renaissance incarnée. Le temps n’existe pas sans âmes. La matière est esprit du temps quand elle est active.
Invisible temps. Squelette d'un univers à interrogation. Ligne démente de souvenirs consommés.
La pierre c'est l'édifice du temps.
En dehors du temps, l'espace.
Les prémisses du temps sont intérieures;
Les mains, accroche tactile d'une envie de chercher.
Les mots ont des réflexes psycho-graphiques pensés en amont.
Le génie de l'âme c'est quand on se sent libre.
Seul artisan de ta bouche souffle ce qui vit en toi.
La vertu s'élève quand on y pense pas.
Le parfum qui affecte l'intellect naît de sentiments injustifiables.
Quelque chose de libéré, apte, qui est consenti dans un rêve.
Mélodie, sang des arbres, vit dans l'air.
L'itinérance inhérente de l'être humain réside dans sa force de création.
Avant les yeux, l'image se dresse, quand tu arrêtes de penser, ton moteur réfléchi, la pensée traduit.
Le choix d'une vie qui se dessine dès le plus jeune âge, se soumet à une introduction de jeu laissé en errance à l'étonnement.
Le désir attelle les formes.
L'atmosphère est comme une musique, impalpable, elle est un drone qui bourdonne à nos oreilles.
L'âme pointe.
Langage du cœur, organe souverain. Précieux monde qui se risque dans mon corps, tu flirtes avec mon esprit pour qu'il s'unisse et se donne.
Le baiser fortuit a l'allégresse du temps.
La beauté est un sentiment d'espoir.
Le labyrinthe de l'âme c'est la pensée. Ressentir c'est pas penser !
Carnet du sommeil, carte de rues de nuits furtives. Agrafer cette marche respirée.
L'aliment sexuel c'est la vie.
Le chant de la résurgence c'est quand on se tait !
La vie elle-même ne sait pas si elle a raison.
Nul ne va dans le silence sans questionner.
Le monde est une complainte.
Le sommeil extatique mène à Dieu.
L'oisiveté est une branche de Dieu.
La spiritualité c'est quand on ressent Dieu, la spiritualité sans Dieu ça veut rien dire !
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